Inventons le nouveau monde

Tout est possible
Le web est un outil. Un outil complexe. Un outil complexe mais pas compliqué : chaque élément du web est facilement utilisable, là où le système devient complexe c’est dans l’imbrication des différentes pièces du puzzle pour construire une stratégie, un projet. Mais cela reste un outil : ni plus, ni moins; ni bon, ni mauvais… Mal utilisé il fera disparaître des modèles économiques ; bien utilisé il ouvrira un champs des possible impressionnant.
Prenons l’exemple de la presse. Les médias traditionnels sont dans la tourmente : disparition de journaux, audience des chaînes traditionnelles en baisse… Chacun des opérateurs historiques tente de mettre un peu de web dans leur ancien modèle : journal en ligne, abonnement via les tablettes, catch-up TV (c’est la possibilité de revoir des émissions en différé)… Par bribes, en ayant du mal à avoir une vision stratégique, avec des outils obsolètes (voir l’excellent article d’Erwin Gaucher). Mélange de mauvaise connaissance de cet outil, de vision à court terme, de peur de l’inconnu, de manque de professionnels avec une vision globale… Tout cela est la chronique d’une mort annoncée.
Pendant ce temps, d’autres opérateurs (soit des petits nouveaux, jeunes et sans a priori ; soit de vieux briscards ayant une vision stratégique) tentent de nouveaux business modèles. les meilleures preuves en sont Médiapart et Rue 89 qui en quelques années sont devenus des références au même titre que Le Monde ou Libération. Je viens de découvrir deux sites qui m’incitent à croire à l’avenir possible des médias sur le web.
Daily Nord, sorte de Voix du Nord numérique créé et écrit par des journalistes indépendants. De vraies infos, ce qui change des rubriques « chiens écrasés près de chez vous » de la Voix du Nord ou de Nord Eclair, avec de l’analyse dedans. Je vais les suivre de près et leur souhaite une grande réussite ce qui me semble plus que probable étant donné que leur site allie qualité du contenu et business modèle.
Depuis Daily Nord, j’ai découvert un site créé à l’initiative de Rue 89 : j’aime l’info plate forme de don en ligne pour les sites d’information. Parmi une liste de site, choisissez celui que vous voulez soutenir et faites un don. Deux avantages pour les sites cités sur j’aime l’info : sous-traiter la recherche de dons (sûrement partiellement seulement) et améliorer sa visibilité (vous y trouverez une liste de sites fort intéressants…).
Read MoreDémonstration enfantine mais pas simpliste
Read MoreShoot the bear?
Je sais c’est un vieux buzz mais je l’aime trop pour ne pas le repartager… Attention risque d’addiction profonde! (en anglais). Donnez moi des idées de verbe à utiliser dans vos comentaires, je suis sûre que je n’ai pas tout trouvé.
Read MorePourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
…Ou de la difficulté à faire simple dans la complexité.
Deux exemples pas du tout pris au hasard :
– Skype : j’adore cette application car elle permet non seulement de téléphoner, visioconférencer (je sais ce n’est pas français), tchatter et voir ce qui se passe sur l’écran des autres (en tout bien tout honneur, pour faire du dépannage informatique à distance et seulement si la personne de l’autre côté de Skype l’autorise). J’ai une ancienne version qui me donne toute satisfaction. Elle répond à mes besoins : voir la liste de mes contacts, téléphoner, visioconférencer, tchatter et partager un écran d’un clic… J’ai installé la nouvelle version de Skype d’abord sur PC ensuite sur Mac : rien ne va plus, impossible de trouver le bouton de partage d’écran sans avoir faire Science Po ou Math Spé, gros machin qui encombre mon écran… Quoi que j’ai fait : j’ai récupéré et réinstallé mon ancienne version basique et je refuse toute mise à jour (mon problème est : quand vont-ils s’en rendre compte et faire une nouvelle version plus efficace mais sur la base de la version qui me convient pour que je puisse la télécharger?… Pas le temps de chercher donc je reste sur ma vieille « deusche » qui fonctionne bien, on verra plus tard…).
– Même constatation pour le nouveau site de France Inter : ancien site qui répondait à mes attentes malgré ses imperfections. Nouveau site : un machin inutilisable et qui ne convient à aucun utilisateur. Si vous avez du temps (il en faut beaucoup) et envie de rire (il faut avoir un sens de l’humour particulier), allez lire le très long fil des récriminations des auditeurs/internautes ici. Ben non, y’a plus rien : ils n’ont pas le même sens de l’humour que moi!!! ou alors ils ont eu peur du ridicule…
Dans les deux cas, on se retrouve en face de machins développés par des geeks/informaticiens et autres mais où on ne répond pas aux attentes de l’utilisateur. Mais a-t-on pensé à l’interroger? Aussi étonnant que cela puisse être au temps du web 2.0, les services concernés n’y ont pas pensé… Parenthèse peut être non/im-pertinente : cette tendance correspond à la tendance à supprimer les postes de marketing/communication des entreprises et/ou à embaucher des juniors à la place des vieux briscards…
Face à un système très complexe, on s’occupe de cette complexité technique en oubliant royalement l’objectif final : faire un outil utile au « client ». Se focaliser sur la technique en oubliant l’objectif/l’humain serait-il le reflet de notre société?
Read MoreComplètement timbré!
Je sors de La Poste. Bien que je sois très branchée, j’ai parfois besoin d’envoyer du vrai courrier : pour cela, il faut acheter des timbres de temps en temps.
Déjà, il est exaspérant qu’un grand nombre de bureaux de tabac ne vendent plus de timbres. J’ai donc renoncé à aller dans les bureaux de tabac – ce qui est balot, car j’achète toujours un truc en plus en passant, – mais ça c’est du ressort des commerçants pas de La Poste. Passons…
Je demande donc à Madame la Guichetière un carnet de timbres. V’là ty pas quelle me tend d’office leurs nouveaux carnets de timbres où il y a plus de papier que de timbres. Et là, je râle :
- non seulement ces machins sont fort peu pratiques car trouver son timbre relève d’un véritable défi (il a bien dû m’arriver de jeter des timbres avec le carnet pensant qu’il était fini),
- c’est totalement anti-écologique…
- Et là où ça m’énnnnnneeeeeeerrrrrve vraiment c’est : vous payez le même prix ces carnets luxueux qui doivent coûter une blinde à concevoir et à imprimer et les carnets de base…. Euh, moi je veux juste payer le service qui transporte ma lettre d’un point A à un point B pas des images, carnet ou autre. Suis-je la seule ou trouvez-vous aussi qu’il y a comme un problème dans ce « concept marketing »?
En conclusion, j’ai demandé poliment à Madame la Guichetière un carnet normal qui a rejoint mon portefeuille. Mais ça m’énnnnnnnneeeeeeerrrrrrrrve!
Read More« Marketing » n’est pas un gros mot
Depuis 15 jours, je travaille d’arrache-pied sur mon nouveau projet d’où mon silence relatif sur ce blog. Ca me prend beaucoup de temps et surtout de temps de cerveau disponible mais l’écriture et la mise en forme du package se fait relativement facilement (entre l’idée et le projet tel qu’il existe aujourd’hui 19 mai, il ne s’est même pas encore écoulé deux semaines) : l’offre que j’obtiens est, je trouve, bien marketée
Je voudrais donc profiter de cette occasion pour rappeler que marketer et marketing ne sont pas des gros mots. Il est vrai que si vous collez du marketing à la truelle sur un projet qui n’est pas bien construit ça donne un effet « maquillé comme une voiture volée ». Je sais de quoi je parle car, pendant toute la période où j’ai été consultant puis chef de projet en agence de communication, mes essais de communication et de marketing n’ont jamais été totalement convaincants même à mes yeux!
Par contre, maintenant, avec « Isabelle Ostermann vous facilite le web » , j’ai l’intime conviction que ce projet est cohérent, différenciant, et même mieux: qu’il existe par lui-même sans avoir besoin de béquille pour marcher, exister ou être compris. L’offre marketing (positionnement, offre produits, distribution, communication…) découle naturellement. Dans ce cas, le marketing n’est pas plaqué sur une façade mais structure et conforte le projet existant. C’est ma manière de voir le marketing. Comme disait Boileau dans « L’art Poétique » : « Ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément. »
N’hésitez pas à lire « Le marketing » dans la Collection des Idées Reçues au Cavalier Bleu si vous voulez vous convaincre, vous aussi, que le marketing n’est pas un gros mot.
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