Histoires d’identité(s)

Sébastien Bertrand
Deux conteurs, deux chemins de vie chaotiques, deux enfants nés dans un pays et qui ont grandi dans un autre, des histoires de familles décomposées, recomposées…, des histoires de racines, d’amour et de désamour. Deux spectacles si proches et pourtant si différents.
Dans Vy, Michèle Nguyen raconte son histoire d’enfant belgo-vietnamienne au couteau sans fioriture malgré tout l’amour qui transparaît dans son récit.
Dans Chemins de la Belle Etoile, Sébastien Bertrand n’est qu’amour dans le portrait de son identité : tout en touches de couleur, il construit un tableau attachant et doux devant nos oreilles attentives.
Avec elle, j’ai découvert la danse vietnamienne, le dragon de Mons, le racisme ordinaire. Avec lui, j’ai découvert les mobylettes pour ecclésiastiques, les marais poitevins et Beyrouth.
Les deux nous parlent d’identité, de culture, de racines, de ce qu’est la famille, de l’inné et de l’acquis, de l’adoption, de l’intégration au delà des mots et des concepts. Ils font de leur histoire un sujet qui parle à tout le monde. Beaucoup mieux que les discours politiques dont on nous abreuve à longueur de campagnes électorales. Mabrouk à eux deux!
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